Seules quelques lignes sont exploitées en open access dont les Hull Trains (FirstGroup) qui assurent des relations entre Londres et Hull sans changement, contrairement aux trains franchisés.
Si on parle depuis le milieu des années 1990 de la « privatisation » du rail britannique, il s’agit en réalité principalement de délégations de service public, la véritable concurrence se limitant à quelques dessertes en « open access ».
Le paysage ferroviaire britannique actuel est très contrasté, entre la foule d’une rame moderne dans la banlieue de Londres en heure de pointe, le confort et le service à la place en 1re classe dans un train grandes lignes à l’heure du dîner ou les secousses d’un autorail Pacer sur une ligne rurale du nord de l’Angleterre. De plus, tous ces trains portent des livrées totalement différentes : ce détail est sans doute l’effet le plus visible de l’apparition de nouveaux opérateurs « privés » sur le réseau ferré britannique dans la deuxième moitié des années 1990. Mais plus que d’une « privatisation » des chemins de fer, il faut parler ici d’une délégation de service public. Et s’il y a concurrence, c’est plus pour les décideurs dans leurs bureaux lors de l’attribution des franchises que pour les voyageurs qui attendent sur le quai d’une gare desservie par les quelques relations assurées en
open access.
Tordons définitivement le cou à un mythe : non, ce n’est pas du temps où Margaret Thatcher occupait le 10 Downing Street que les ...