Pass Gestion de projet
1. La préparation coordonnée des JO
Les opérateurs ont préparé leurs plans de transport avec des plans B en étroite coopération avec IDFM et les services de l’Etat. Ils ont dédoublé leurs équipes (les agents ont reporté leurs congés après l’été) pour assurer leurs missions (réussies) de transport.
De son côté, SNCF Réseau a décidé d’une pause dans les travaux de régénération pendant l’événement. Plus de 1 000 chantiers ont ainsi été étudiés depuis 2017, lorsque l’attribution des Jeux à Paris a été annoncée.
Les équipes qui devaient être affectées aux grandes opérations de maintenance régionales, sont venues renforcer les effectifs sur les zones concernées par les Jeux olympiques et paralympiques. Et la maintenance prédictive a été accélérée. « Nous voulons diviser par deux le temps nécessaire aux équipes pour se rendre sur un lieu d’incident », souligne Séverine Lepère, directrice générale adjointe Ile-de-France de SNCF Réseau.
Pour intervenir en cas d’aléas, des exercices de sécurité ont été régulièrement organisés avec SNCF Voyageurs, la RATP, la Préfecture de Police, les Pompiers de Paris, le SAMU, la Mairie de Paris, ou encore la Croix Rouge.
Des PC ont été activés, permettant d’adapter l’offre en temps réel et en fonction des flux. La mobilisation a été au rendez-vous et tout le monde a travaillé ensemble dans un bel esprit. Bravo !
2. Eole entre en service progressivement
Un nouveau matériel, le RER Nouvelle Génération (RER NG), est entré progressivement en service depuis novembre dernier sur la ligne. Le RER a commencé modestement son service avec des navettes tous les quarts d’heure aux heures creuses entre Magenta et Nanterre, mais rien pendant les heures de pointe… En raison d’un nombre de rames insuffisant (il y a 22 trains) et afin de tester le matériel en conditions réelles sans trop risquer d’aléas.
Le service a été un peu renforcé pendant les Jeux olympiques. Mais il faudra attendre la mi-décembre, pour avoir un service complet. 28 rames supplémentaires devraient arriver d’ici la fin de l’année.
700 000 voyageurs doivent être accueillis à terme sur la ligne E.
3. La prise en charge de la gare Saint-Denis Pleyel par Keolis
En quelques semaines, l’opérateur a notamment dû « maîtriser une gare hors normes », avec ses 27 mètres de profondeur (équivalent de 9 étages), desservie par 56 escaliers mécaniques et 18 ascenseurs. S’assurer du bon fonctionnement des équipements. Ou encore coordonner l’ensemble des partenaires et des 60 personnes qui travaillent au quotidien dans la gare.
4. Qommute pour diffuser la même information aux voyageurs
De ce fait, Keolis a cherché à centraliser, depuis 2022, l’information voyageurs pour l’ensemble de ses réseaux franciliens afin de la « moderniser, la fiabiliser et la professionnaliser ».
Keolis a ainsi intégré Qommute, conçu pour mettre en cohérence le système d’information voyageurs. Le système permet d’agréger l’ensemble des flux dans une base de données unique, qu’il s’agisse d’événements de perturbation détectés automatiquement sur le réseau ou, de messages diffusés sur les média de communication. Avec Qommute, qui centralise la gestion de l’information voyageurs au travers d’un seul outil, Keolis affirme avoir fiabilisé l’information voyageurs et peut désormais diffuser beaucoup plus rapidement l’information auprès des voyageurs franciliens depuis sa mise en œuvre au début de l’année 2024.