Grand Prix TER. Les Hauts-de-France démocratisent les transports
Si la création des nouvelles régions en 2015 n’a pas fait que des heureux, la fusion du Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie aura au moins permis de réunifier l’ancien réseau de la Compagnie du Nord (moins la banlieue parisienne et les lignes fermées depuis), en y ajoutant la LGV, qui dans les Hauts-de-France est également parcourue par des TER GV.
Petit à petit, les cicatrices s’effacent entre les deux anciennes régions, même si le hiatus concernant l’électrification entre Amiens (Saint-Roch) et Rang-du-Fliers n’est pas près d’être comblé ; heureusement, il y a des AGC Bibi et maintenant des Régiolis bimodes pour ne plus être obligé de changer de locomotive (ou de train) en cours de route lorsque l’on se rend vers Boulogne et Calais par la ligne classique ! Ligne de premier ordre (c’était celle de la Flèche d’Or, mais aussi du Venice-Simplon-Orient-Express à ses débuts) du temps où un voyage de Paris à Londres impliquait de passer par les gares maritimes de Boulogne ou Calais, la ligne via Amiens retrouve depuis l’introduction du nouvel horaire en 2020 des temps de parcours que l’on n’avait plus vus depuis 30 ans. En particulier, de Paris à Boulogne, les Régiolis mettent désormais autant de temps par la ligne classique que les TGV faisant le long détour par Lille, pour une fraction du prix de ce dernier. Certains pleureront la fin des Corail, mais peut-on vraiment regretter des trains dont les toilettes et la clim fonctionnaient aussi mal que les locomotives diesel qui les remorquaient ?
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Publié le 06/03/2024
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