JO 2024 : le défi des transports
12 Oct 2023
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Les plans de transport sont fin prêts sur le papier, mais les infrastructures ne sont pas toutes achevées et il manque encore des personnels pour acheminer les millions de spectateurs, athlètes et officiels attendus pendant les JO de Paris 2024.
Tout va bien se passer ! Malgré la pénurie de conducteurs, les incertitudes sociales et la crainte de retards dans la mise en service des nouvelles lignes, le petit monde des transports publics franciliens affiche son optimisme, à moins d’un an des Jeux olympiques. Île-de-France Mobilités (IDFM) dit avoir bouclé son plan de transport depuis longtemps. « Maintenant, on travaille sur les modes dégradés », le peaufinage des plans B, explique-t-on au siège de l’autorité régionale chargée de régler cette énorme machine. Il s’agira, pendant les JO, en plein été, d’assurer autant de déplacements qu’un jour ouvrable en hiver, avec des flux très concentrés en fonction du calendrier sportif. Les organisateurs attendent, entre le 26 juillet et le 11 août 2024, sept millions de spectateurs qu’il faudra conduire aux 25 sites olympiques (13 à Paris, 12 en banlieue) et ramener après les épreuves, sachant qu’il pourra y avoir des retards ou des reports. S’ajoutent quelque 250 000 personnes accréditées (athlètes, entraîneurs, officiels, organisateurs, journalistes…) qui auront leur propre réseau d’autobus, aussi grand que celui de Lyon. Ces « happy few » bénéficieront d’ailleurs de 185 km de voies réservées sur les deux tiers du boulevard périphérique, des autoroutes et de quelques axes routiers, qui seront bien sûr ouvertes aux bus.
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Retrouvez le dossier JO 2024 : le défi des transports dans le magazine VR&T n°676