Lignes olympiques : prêtes pour le coup d’envoi (ou pas)

L’achèvement de la ligne 14

C’est le gros morceau, et la seule rescapée, des « lignes olympiques » vantées lorsque Paris a décroché les Jeux de 2024. Il s’agit de prolonger la ligne 14, au sud de la station Olympiades vers l’aéroport d’Orly sur 14 km, et au nord de la mairie de Saint-Ouen à Saint-Denis Pleyel sur 1,5 km, avec, au passage, le changement du système d’automatisation, toujours fourni par Siemens. La ligne 14 fera alors 27 km de long et devrait transporter un million de voyageurs par jour. Les deux nouveaux terminus compteront pour les JO : le village olympique est à deux pas de Saint-Denis Pleyel, d’où le stade de France sera aisément accessible. Et, évidemment, l’arrivée du métro devrait révolutionner les accès à Orly. Ces deux terminus seront des stations inachevées avant la mise en service des lignes 15, 16, 17 et 18. L’entrée en service des prolongements est attendue au printemps 2024, juste avant les J0, mais la Société du Grand Paris, la RATP, Aéroports de Paris, Alstom, Siemens – entre autres entreprises mobilisées sur ce chantier – ne peuvent se permettre aucun aléa.

La passerelle de Pleyel

Le franchissement urbain Pleyel (FUP) doit relier la nouvelle station Saint-Denis Pleyel, nouveau terminus de la ligne 14, à la gare du RER D, Saint-Denis Stade de France. C’est un ouvrage de 300 m de long – 700 m avec les voies d’accès – qui enjambera les 48 voies du faisceau nord. Ses concepteurs veulent en faire un morceau de ville, avec des immeubles et des boutiques rappelant les ponts du Moyen Âge. La passerelle piétonne doit ouvrir pour les JO, le reste de l’ouvra