« Une équipe dirigeante n’arrive pas par hasard »
Entretien avec Pierre-Louis Letaillieur, associé d’Amrop Seeliger y Conde
En Argentine comme ailleurs, le recrutement des équipes de management pour les grands appels d’offres est en train de changer. Explications de Pierre-Louis Letaillieur, associé d’Amrop Seeliger y Conde, cabinet qui assiste certains compétiteurs dans la composition d’équipes dirigeantes pour la future opération du métro de Buenos Aires.
Ville, Rail & Transports. Quel rôle jouez-vous dans la composition d’une équipe ?
Pierre-Louis Letaillieur. La DRH d’un opérateur international, que j’ai rencontrée récemment à Londres, était surprise d’apprendre que notre cabinet intervenait en phase d’appel d’offres à Buenos Aires. C’est une nouveauté. Aujourd’hui, certains opérateurs, et c’est le cas d’entreprises françaises, au Qatar, en Arabie saoudite ou en Argentine, font du prérecrutement de l’équipe de direction en phase d’offre.
VR&T. Quelle différence entre les deux systèmes ?
P.-L. L. Jusqu’à présent, les constructeurs ou les opérateurs finalisent la constitution de leur équipe locale une fois qu’ils ont gagné l’offre. Quitte à faire appel à un cabinet comme le nôtre dans l’urgence, pour trouver un directeur de projet, un directeur financier, afin de compléter l’équipe de direction.
Aujourd’hui c’est avant l’offre qu’ils nous mandatent, afin de dire au client : nous avons un organigramme complet nous permettant de démarrer les opérations le mois qui suivra l’attribu
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