Le savant silence de Keolis

Si Keolis est peu loquace sur l’appel d’offres, son patron pour la zone Amériques s’est néanmoins fait connaître de la presse argentine en organisant sa visite du métro. Ici dans les colonnes d’El Cronista.

On a eu beau faire, Keolis n’a pas voulu nous dire pour quelle raison il s’intéresse à l’Argentine, ni ce qu’il compte faire du métro. La filiale de la SNCF a une conception très stricte du secret de l’appel d’offres, ses concurrents étant un peu plus souples. Clément Michel, le patron Amériques du groupe, s’est pourtant largement exprimé dans les médias argentins, et a mis en scène pour la presse sa découverte savamment étonnée du métro. Mais, dit-on au siège, il s’agissait d’une campagne corporate, destinée à faire connaître Keolis aux Porteños. Faire savoir, comme le reprend La Nación du 9 novembre, que la filiale de la SNCF « exploite 320 km de métros dans des villes telles que Shanghai (Chine), Lille, Lyon, Rennes (France) et Londres (Royaume-Uni), ainsi que 930 km de tramways, 21 500 autobus, 1 290 trains et 20 000 vélos ».

Et, c’est vrai, La Nación relève que « contrairement à ses concurrents, Michel a refusé de donner des détails précis sur ses projets pour le métro de Buenos Aires, couverts ...