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« Il ne faudrait pas qu’un groupe hégémonique phagocyte l’écosystème »

05 Fév 2019

Dossiers > La révolution billettique > « Il ne faudrait pas qu’un groupe hégémonique phagocyte l’écosystème »

Article présent dans le dossier : La révolution billettique

Interview de Dominique Descolas, PDG de Digimobee


 

Ville, Rail & Transports. Digimobee a choisi la technologie du smartphone NFC en HCE. Quelle est sa spécificité ?


Dominique Descolas. Le HCE, c’est notre force, c’est le moyen d’adresser le NFC sans passer par la carte SIM.


Nous avons conçu un « coffre-fort logiciel » qui peut être installé, après téléchargement, dans n’importe quel téléphone. Avec cette solution, nous nous affranchissons des opérateurs téléphoniques et des fabricants de téléphone mobile. Tous les détenteurs de mobile sont potentiellement concernés, sans aucune limite.


En termes de référence, Nice et Toulouse, qui ont adopté notre solution, représentent les deux plus gros déploiements en Europe. Nous sommes donc loin devant l’autre solution NFC déployée à Strasbourg ou même en Ile-de-France. Comme nous ne bénéficions pas d’une énorme puissance marketing, Nice et Toulouse sont nos deux meilleurs ambassadeurs.


VR&T. Avez-vous fait des émules ?


D. D. Beaucoup d’acteurs de la billettique sont en train de suivre notre voie. Tout le monde a compris que la carte SIM, c’est fini ! Plus besoin non plus d’avoir des éléments sécurisés physiques dans les mobiles, si on excepte Apple qui est assez fort pour imposer ses normes. Tout le monde converge vers la solution NFC en HCE pour avoir un marché large et accessible. C’est une technologie qui fonctionne quel que soit le mobile, quelle que soit l’infrastructure.


VR&T. Que pensez-vous des systèmes ultra-­simple tels que le QR code?


D. D. La validation du ticket demande du temps : vous devez ouvrir votre téléphone, trouver l’application, essayer de faire une lecture correcte avec le QR code… Imaginez cela dans le transport public urbain quand on raisonne en volumétrie de masse. Avec le NFC, on franchit les portiques sans s’arrêter, même quand le téléphone est éteint. Cette technologie permet aussi de passer d’un mode à un autre, d’un réseau à l’autre… Elle a la capacité de s’adapter à différents environnements tout en offrant aux clients une facilité de parcours, très simple, très fluide. 


VR&T. Comment le marché peut-il évoluer
selon vous ?


D. D. A court terme, l’enjeu majeur tournera autour de la qualité de service. Je ne pense pas que ce sont les plus gros mastodontes qui soient les plus agiles ou les plus innovants. Une petite entreprise comme la nôtre est de loin la plus avancée dans ce domaine de la billettique NFC.


Nous intervenons dans un écosystème qui doit absolument rester ouvert à tous les acteurs. En termes de gouvernance, le MaaS ne pourra être performant s’il passe entre les mains d’un groupe de transport sur un territoire. La gouvernance doit rester sous le contrôle des collectivités qui doivent s’assurer de cette ouverture à tous et du respect des standards. Il ne faudrait pas qu’un groupe hégémonique phagocyte cet écosystème. Que ce soit un opérateur de transport, un opérateur téléphonique ou un fabricant de mobiles.


Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt






Qu’adviendra-t-il des voyageurs sans smartphone?


« Il y aura une coexistence de systèmes hybrides. Un réseau ne pourra décider de n’accepter par exemple que les cartes bancaires ou que les smartphones. Les voyageurs auront toujours besoin d’avoir une multiplicité de moyens à leur disposition : carte de transport, carte bancaire, smartphone avec applis billettiques… Et peut-être un jour biométrie… si c’est compatible avec la législation car cela touche au stockage de données personnelles ».

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