MyBus devient un distributeur de voyages
05 Fév 2019
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Article présent dans le dossier : La révolution billettique
Sommaire
- La révolution billettique
- L’obsession numérique des Big 3
- MyBus devient un distributeur de voyages
- Le ticket SMS pour les occasionnels
- Fairtiq combine appli et GPS
- L’universalité selon TixiPass
- Wizway prend la voie du partenariat
- L’Ile-de-France veut favoriser l’équité
- La nouvelle stratégie de Calypso
- « Il ne faudrait pas qu’un groupe hégémonique phagocyte l’écosystème »
MyBus pousse vite. Fin 2016, la start-up lançait une appli d’information voyageurs. Aujourd’hui, implantée dans une centaine de villes en France, MyBus se positionne comme le numéro un dans notre pays, assure Frédéric Pacotte l’un des cofondateurs de la société Monkey Factory qui développe l’offre Mybus.
La jeune pousse a lancé dans la foulée des tickets dématérialisés (le M-Ticket), en commençant à signer un accord avec l’agglomération Sud Pays Basque. « Nous proposons du QR code car c’est la seule solution universelle : 100 % des smartphones sont équipés d’une caméra donc capables de lire des QR codes », explique Frédéric Pacotte.
L’appli mobile gratuite installée sur smartphone de l’utilisateur lui donne le choix d’acheter des tickets à l’unité, un abonnement, un carnet… Au moment de l’accès au véhicule, le titre est validé grâce aux QR code, qui sont positionnés sur les véhicules (à l’extérieur et à l’intérieur) et permettent dans le même temps de fournir des statistiques en temps réel.
Ce début d’année devrait marquer une nouvelle phase de développement pour MyBus : la start-up affirme qu’elle devrait être accréditée par la SNCF pour vendre des billets de train comme l’avait été il y a dix ans Captain Train devenu depuis Trainline. « Notre objectif est plutôt de vendre des billets de TER », explique Frédéric Pacotte. Ce qui lui permettra de proposer une offre étendue et transverse aux voyageurs. Pour continuer son développement, MyBus devait aussi annoncer, en février, sa première levée de fonds qui portera sur plusieurs millions d’euros. Une levée de fonds qui doit lui permettre de rester « français et indépendant ».