La fin des voitures thermiques en 2040, c’est tenable ?
Interview de Stéphane Piednoir, sénateur LR du Maine-et-Loire, corapporteur d’une étude de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques(1).
Le projet de loi Mobilités prévoit la fin de la vente des voitures à essence et diesel en 2040. Stéphane Piednoir présente les scénarios technologiques qui permettront de tenir, d’ici à 2040, cet objectif du Plan climat pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Tout en soutenant l’industrie automobile.
Ville, Rail & Transport. Dans le projet de LOM, les députés ont voté la fin de la vente de véhicules thermiques en 2040. Dans un rapport présenté aux parlementaires en juin, vous analysez les scénarios technologiques de cette transition à cette échéance. Elle vous semble tenable ?
Stéphane Lenoir. La LOM pose l’objectif 2040. En réalité, nous sommes moins sur une interdiction pure et dure à la date envisagée initialement par Nicolas Hulot dans son Plan climat [ex-ministre de la Transition écologique et solidaire qui a démissionné en août 2018, NDLR]. L’idée est de tout mettre en œuvre pour que cela puisse se faire en 2040, mais cette date butoir est gênante parce qu’en réalité, on aura toujours besoin de quelques moteurs thermiques : les chars de l’armée tourneront toujours avec des hydrocarbures, en tout cas en 2040 ! Dans l’étude, nous nous sommes focalisés sur les voitures
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