L’accélération planétaire des métros automatiques
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Trois ans après avoir franchi le cap symbolique des 1 000 kilomètres de lignes en service dans le monde, les métros automatiques sont portés par une dynamique de croissance. Selon l’UITP, l’extension de ces réseaux devrait se poursuivre et la barrière des 2 000 kilomètres pourrait être dépassée d’ici 2023.
Face au défi des déplacements quotidiens d’une population toujours plus nombreuse, les grandes métropoles repensent leur mobilité pour aller vers toujours plus de fluidité. Apparues au début de la décennie 80, les lignes de métro automatique représentent une des solutions majeures dans cette course aux nouvelles lignes de transport urbain.
D’une centaine de kilomètres il y a une quarantaine d’années, le cumul est passé à plus de 1 000 en 2018. Avec une très forte accélération à partir de 2010. Il a en effet fallu 29 ans (1981-2010) pour atteindre la barre des 500 km et seulement huit ans pour ouvrir les 500 km suivants. Cette montée en puissance devrait se poursuivre selon l’UITP (Union Internationale des Transports Publics), qui parie même sur un nouveau doublement à trois ans et qui pronostique 2 300 kilomètres en 2025. « Au cours des cinq prochaines années, l’automatisation complète devrait devenir la conception principale des nouvelles lignes de métro. Car la plupart des avantages liés au transport métro peuvent être amplifiés avec des lignes entièrement automatisés », indique l’organisme professionnel.
En 2017, le cabinet de conseil Wavestone, faisait déjà cette analyse dans une étude benchmarking qui comparait 25 lignes de métros fonctionnant de façon automatique dans le monde : <...
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Retrouvez le dossier L’accélération planétaire des métros automatiques dans le magazine VR&T n°653