Lion’s City. Tout change sauf le nom
Ce n’est pas tous les jours qu’un constructeur lance sur le marché un nouvel autobus urbain et, plus rare encore, qu’il sorte au même moment un moteur totalement inédit spécialement conçu pour lui ! Le constructeur allemand MAN a réussi ce doublé en dévoilant, en première mondiale, son tout nouveau Lion’s City lors de ses « Bus Days » (journées de l’autobus), manifestation qu’il organisait pour la presse spécialisée et quelques clients, début mars, sur son site industriel de Nuremberg, en Bavière. Au premier coup d’œil, le nouvel autobus, présenté en même temps dans ses versions standard de 12 m et articulée de 18 m, étonne par le design tout à fait inhabituel de ses faces latérales, avec une ceinture de caisse extrêmement basse. Un design à la hauteur de son prédécesseur L’impression donnée est celle d’un véhicule dont les vitrages auraient été tirés au maximum vers le plancher pour accroître la visibilité des voyageurs ainsi que la luminosité. En y regardant de plus près, on découvre, surtout pour la partie basse des faces latérales, une segmentation systématique, et fort réfléchie, du panneautage extérieur. Au-delà de considérations esthétiques, le nouveau design a donc également été conçu dans le souci de permettre l’échange facile d’éléments de panneautage pour une réparation optimale de la carrosserie en cas de léger accident. C’est un indéniable facteur de réduction du LCC (le life cycle cost ou coût de possession), auquel sont particulièrement sensibles les exploitants de lignes en site partagé, au sein d’une circulation urbaine dense qui majore inévitablement les probabilités d’accrochage… La face frontale, qui s’affiche très angulaire, tranche aussi avec celle de son prédécesseur, même si, dans l’opération, la signature visuelle globale, spécifique au constructeur MAN, a été judicieusement reconduite. Redessiner ainsi une nouvelle face frontale a dû, au demeurant, représenter un sérieux challenge pour le designer, tant celle de son prédécesseur, vécu jusqu’à aujourd’hui, moyennant un léger « relookage », sans jamais avoir réellement vieilli… Particulièrement réussies sur le nouveau Lion’s City, les optiques de phares sur entourage noir, chacune soulignée par des feux diurnes réalisés sous la forme d’une bande de LED, prolongent la calandre en faisant naturellement le lien avec la découpe, en partie avant, des vitrages de faces latérales. Pour l’arrière, le designer a retenu le style dit « smartphone » (évoquant l’allure du téléphone portable), à l’instar du nouvel autocar Lion’s Coach du constructeur. De surcroît, ce parti stylistique permet d’offrir assez facilement la meilleure accessibilité possible au compartiment moteur. La silhouette générale du nouveau Lion’s City, qui s’écarte résolument de celle de son prédécesseur sans renier, pour autant, les fondamentaux esthétiques du constructeur, est à l’image de l’évolution significative de ses dispositions constructives. Une « chasse aux kilos » réussie Les concepteurs du nouveau Lion’s City ont d’abord voulu réduire drastiquement la masse du véhicule sans rien concéder, ni sur sa robustesse, ni sur sa longévité. Ils se sont livrés à une véritable « chasse aux kilos », tant il est vrai que tout kilo gagné a forcément une répercussion favorable sur la consommation de c
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