Laurent Kocher : « La grande question va être le comportement des gens, dans le véhicule ou autour »
Le niveau 5, sans volant, sans conducteur, on ne l’aura pas tout de suite La technologie va permettre de faire circuler dans un nombre de cas significatifs des véhicules sans conducteur. Cela va se faire progressivement. Il y a un processus d’accélération, lié à la concurrence. Google, Tesla ou notre partenaire Navya ont induit une accélération, et les grands constructeurs automobiles suivent, allemands ou américains surtout. Et ils disent : en 2021, 2022, 2023, nous allons commercialiser des voitures avec des capacités d’autonomie. On sait qu’il y a cinq niveaux d’autonomie, de 1 à 5. Le niveau 5, sans volant, sans conducteur, on ne l’aura pas tout de suite sur une voiture de série. Aux Etats-Unis, cette année, il devrait y avoir des expérimentations sur route de véhicules sans conducteur à bord. Un ou deux Etats l’ont autorisé. Jusqu’à présent, dans les expérimentations, même s’il ne conduit pas, il y a un opérateur. On va apprendre beaucoup de cette nouvelle étape. L’être humain n’est pas fait pour cela… Pour la grande distance, il peut y avoir des tronçons de route très maîtrisés où le véhicule se conduit tout seul. Aujourd’hui, les berlines allemandes savent doubler un camion, déboîter, accélérer, se rabattre, sans intervention du conducteur. Cela existe, cela va croître et embellir. Mais ce ne sont pas des véhicules complètement autonomes. Ce qui sera vite possible, c’est que, sur l’autoroute, quand certaines conditions bien qualifiées sont réunies – il ne pleut pas, il fait jour, etc. –, depuis le péage où vous venez d’entrer jusqu’au péage où vous avez décidé de sortir, la voiture se conduise seule. Il y aura un point très délicat. La vigilance. Il n’est pas possible que, tout au long du trajet, quelqu’
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