Le compte « accessibilité » en Ile-de-France n'y sera pas avant 2018
S’il y avait une seule date à retenir, en Ile-de-France, ce serait sans doute le 8 juillet 2009 : ce jour-là, lors de son conseil, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) a adopté son schéma directeur d’accessibilité (SDA). Une obligation pour se conformer à la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées ». Avec un double objectif : rendre accessible ce qui pourrait capter 90 % du trafic ferré et routier tout en assumant le « maillage territorial ». Autrement dit en permettant l’accueil des PMR, personnes à mobilité réduite sur tous les principaux axes, même dans les banlieues les plus éloignées, avec quelques gares soigneusement sélectionnées, tels les terminus de ligne. « Si la station est manquée, un rattrapage doit pouvoir être possible », précise Christian Nathhorst, chargé au Stif du projet accessibilité. Ceci quel que soit le nombre de voyageurs, même inférieur à 2 500 « entrants » par jour. On peut citer Nangis en Seine-et-Marne, Dourdan dans l’Essonne, Luzarches dans le Val-d’Oise… Et puis, chacun doit pouvoir trouver une gare accessible dans un périmètre de 20 km. Parallèlement, la volonté est affirmée par le schéma directeur régional (Sdrif), en conformité avec la loi 2005-102, « d’organiser et de financer des transports de substitution là où les transports ne peuvent pas être rendus accessibles ». Globalement, il s’agit donc pour le Stif d’assumer « une mission de service public sur l&rs
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Publié le 20/01/2025
Publié le 24/02/2021