À côté des nouveaux métros automatiques ou automatisés en France et ailleurs, le moment est venu où les plus anciens métros automatiques doivent changer de génération.
Quoi de neuf pour les métros automatiques ? Après quatre décennies de service pour les plus anciens, certaines lignes, voire certains réseaux, ne sont justement plus très neufs. Ou du moins plus toujours adaptés face à l’évolution de la demande, avec des lignes plus sollicitées ou plus longues. Ceci alors que des domaines aussi différents que les automatismes, l’électronique, les communications sol-train (voire entre trains) mises en œuvre dans les solutions CBTC (contrôle des trains par communications de type radio, en remplacement des traditionnels « tapis » ou câbles posés sur les voies), ou les matériels roulants et leurs chaînes de traction ont connu des évolutions majeures ces dernières décennies.
Et même si le matériel roulant ferroviaire a la réputation d’être « indestructible », la maintenabilité de l’électronique mise en œuvre dans les automatismes risque de devenir problématique, faute de composants disponibles.
C’est ainsi que même les projets les plus emblématiques de métros automatiques des années 1980 et 90 sont désormais en cours de renouvellement. À commencer par le Val de Lille, réalisé à l’époque par Matra, qui était le premier métro automatique au monde à être utilisé comme transport public urbain, en 1983. Très disputé, le marché de sa modernisation, avec la mise en service de nouvelles rames de 52 m
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