Près d’une vingtaine de dérogations est accordée pour pénétrer dans la ZFE strasbourgeoise. Sans compter une longue période de tolérance puisqu’aucun contrôle automatique n’est encore possible, regrette la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs.
La mise en œuvre par l’Eurométropole de Strasbourg de la première phase de sa Zone à faibles émissions est assortie d’une quantité d’exceptions et propositions divergentes. En théorie, les véhicules non munies de vignette Crit’Air ou classés Crit’Air 5 (3 % du parc en circulation), sont exclus de l’agglomération depuis le 1er janvier 2023. En pratique, les particuliers et professionnels utilisateurs de véhicules individuels anciens ont bien du mal à s’y retrouver. La ZFE de l’agglomération strasbourgeoise comporte pas moins de 19 dérogations locales qui s’ajoutent aux dérogations nationales (véhicules d’intérêt général, ministère de la Défense, véhicules possédant la carte « mobilité inclusion » ou véhicules de collection).
A Strasbourg, peuvent aussi déroger à la règle les véhicules d’approvisionnement des marchés ou affectés à la distribution des denrées alimentaires en circuit court, ceux utilisés dans le cadre d’événements ou de manifestations festives, économiques, sportives ou culturelles, les véhicules des associations d’utilité publique à but non-lucratif, les camping-cars, camions-citernes, véhicules frigorifiques, bétonnières, camions benne, camions port-engins, camions-citernes à eau continueront de circuler, même s’ils sont dépourvus de vignette Crit’Air.
Sous le feu de l’opposition
L’Eurométropole a également accordé aux propriétaires de véhicules mal « Crit’airisés » le droit de circuler 24 fois par an, par tranches de 24 heures. « ...
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Retrouvez le dossier Le difficile avènement des zones à faibles émissions dans le magazine VR&T n°667