Ce qui a tué l’Orient-Express
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer est menacé par l’automobile et le camion dès 1918, mais aussi l’avion dès 1925, qui écrèment les meilleurs trafics. Dès les années 1920, l’Orient-Express est un train presque vide, et ses voyageurs les plus heureux sont les employés de la CIWL qui peuvent occuper des compartiments vides, la nuit, au lieu de dormir suspendus à des hamacs ou assis, jambes étendues, sur des banquettes rabattables présentes dans les couloirs des wagons.
Les voyageurs sont dans un « entre-soi » d’une élite qui a du temps à perdre pour ses déplacements, qui déteste l’avion et les longs trajets par la route, qui a le mal de mer, qui est avide de voyages paisibles au cœur de paysages romantiques.
Les réserves de vins fins du wagon-restaurant sont réputées et la CIWL met des bouteilles un peu partout, dans les réserves, les armoires, dans le moindre espace disponible dans la cuisine. L’ivresse qui plane un peu partout n’est pas seulement provoquée par les paysages…
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