La sûreté et la propreté

Une brigade régionale des transports

Aux forces de l’ordre et aux 3 000 agents de prévention et de sécurité déployés dans les transports publics franciliens – la Suge pour la SNCF, le GPSR pour la RATP –, viendra s’ajouter pour les Jeux olympiques et paralympiques Paris, une nouvelle brigade régionale des transports dotée de 50 agents.

Placée sous la responsabilité de la direction de la sûreté d’Ile-de-France Mobilités, cette nouvelle brigade sera composée d’agents de sécurité privée. L’objectif de ce dispositif est d’assurer la sécurité de 500 000 spectateurs au quotidien, sur 25 sites de compétition, avance Valérie Pécresse, présidente de la Région et de son autorité des transports. Cinquante brigades cynophiles travaillent déjà en permanence sur le réseau francilien.

Par ailleurs, 50 000 cartes de circulation seront distribuées, du 15 juin au 15 septembre, aux policiers, gendarmes, militaires, démineurs, sapeurs-pompiers, secouristes d’associations agréés de Sécurité civile, « afin de leur permettre d’intervenir rapidement sur l’ensemble du réseau de transport francilien », indique un communiqué.

… et beaucoup de sous-traitance privée

Été sportif pour les agents de sécurité dans les transports franciliens. La SNCF et la RATP sont sur le pont, Paris Aéroports aussi. Une loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports était attendue d’ici l’été. La dissolution de l’Assemblée nationale en juin l’aura tué dans l’œuf. Elle devait muscler les prérogatives des agents de sûreté de la RATP, le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) et ceux de la Sûreté ferroviaire de la SNCF (Suge). Mais pendant les JO, il faut d’autres renforts et près de 1 000 agents privés devaient être recrutés. De grosses manœuvres ont été à l’œuvre chez les prestataires (Sécuribest, Onet, GSF, Atalian, Samsic, Derichebourg, Se