Les innovations
Des applis de traduction instantanée
Cette touriste portugaise qui cherche à se rendre à Saint-Quentin-en-Yvelines pour assister aux épreuves de cyclisme des JO pourra poser ses questions dans sa langue maternelle. Plus besoin d’être polyglotte pour aider les visiteurs étrangers. Sur une tablette, grâce à une application de traduction instantanée aidée par de l’intelligence artificielle (IA), les voyageurs de la RATP peuvent lire et entendre la réponse en 16 langues. Les 6 000 agents de station en seront équipés cet été. L’application Tradivia devrait aider à fluidifier le trafic voyageurs sur un réseau soumis à rude épreuve pendant l’été olympique. Et ce sera une solution efficace le reste de l’année, puisque que quatre touristes sur dix qui visitent Paris et l’Île-de-France ne parlent pas français.
TradSNCF parle 130 langues !
Même type d’’application du côté de la compagnie ferroviaire qui a développé en interne TradSNCF. Déjà testée pendant la Coupe du monde de rugby en 2023. L’appli reprend du service pour les JO, sur les tablettes de 50 000 cheminots, contrôleurs, personnels en gare et agents de sécurité. Tous les agents au contact des visiteurs étrangers pourront la télécharger. Et après les Jeux, elle continuera bien sûr à être utilisée. À chacun son traducteur, aidé par de l’IA.
Les flux à la loupe
La start-up Outsight a développé une solution logicielle permettant de cartographier un espace, même ouvert, en 3D (une gare, une station, une voie ferrée), grâce à des capteurs Lidar. À l’occasion des JO, la SNCF s’est associée avec Paris Aéroports (ex-ADP), pour recueillir des données précises sur la fréquentation de la gare TGV à Paris-Charles de Gaulle 2 : le temps d’attente et l’utilisation des services et commerces en gare. Ces informations permettront d’améliorer les opérations et l’expérience voyageurs. Outsight avait déjà mené une expérience avec Paris Aéroports, toujours à Paris-Charles de Gaulle, mais au niveau des salles de livraisons bagages pour analyser les flux de passagers en temps réel.
L’un des avantages du Lidar est de collecter des informations totalement anonymes dès la captation. « Alors que si on s’appuie sur des images de caméras de surveillance, il faut les anonymiser. Mais ces images existent bel et bien, et il y a toujours un risque, même très faible, de piratage. Le Lidar, lui, ne collecte que des formes géométriques et ne sait jamais à quoi elles correspondent » explique Raul Bravo, président et fondateur d’Outsight. La start-up a pensé à d’autres usages pour sa technologie. « On peut s’en servir pour repérer des intrusions d’animaux sauvages sur l
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