A Copenhague, le métro modèle d’Hitachi Rail et d’ATM
21 ans après son inauguration, le métro automatique de Copenhague, dont les deux premières lignes ont été réalisées dans le cadre du développement d’une ville nouvelle, s’est étendu et enrichi d’une ligne circulaire, tout en inspirant les réseaux de Brescia, Milan et prochainement Thessalonique.
L’an passé, le métro de Copenhague a dépassé le milliard de voyageurs transportés depuis son lancement, sur ses quatre lignes qui totalisent aujourd’hui 38 km. Chaque jour, quelque 300 000 voyageurs passent par ses 39 stations à l’architecture intemporelle et empruntent, à une vitesse moyenne de l’ordre de 40 km/h, ses rames automatiques et silencieuses conçues par AnsaldoBreda et Ansaldo STS, aujourd’hui Hitachi Rail. Un record de fréquentation a été battu l’été 2022, le jour de la première étape du Tour de France, avec 569 000 voyageurs. Et alors que la ligne M4 est en cours de prolongement vers le sud du centre-ville, une cinquième ligne, la M5, est déjà à l’étude.
Pourtant, lorsqu’il a été inauguré, le 19 octobre 2002, le métro automatique de Copenhague n’en menait pas large. Sa mise en service était en retard de deux ans par rapport à la date initialement prévue, d’autant plus symbolique qu’elle aurait coïncidé avec l’ouverture du pont sur le détroit de l’Øresund. On l’appelait alors le « Mini-métro », du fait de le longueur réduite de ses rames (39 m) et de son petit réseau de deux lignes courtes, qui totalisait 11 km et ne desservait que 11 stations, en partie dans la ville nouvelle d’Ørestad, encore très vide… Mais en moins d’un an, ce réseau s’est en
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