La multimodalité version Stockholm
Ce qui frappe quand on arrive dans la capitale suédoise, c’est la diversité des modes de transport. Ne manque que le trolleybus, arrêté en 1964, alors que le tramway, presque disparu, fait une timide réapparition.
Couvrant aussi bien les zones d’urbanisation dense que les recoins les plus ruraux de la région, le réseau de bus (buss) géré par SL compte 450 lignes totalisant près de 10 000 km et 6 700 arrêts, pour un parc de 2 100 bus, dont la moitié sont articulés. Assurant une desserte fine et assez fréquente de toute la région, les lignes de bus de périphérie se rabattent pour certaines autour de pôles d’échanges décentralisés (gares, stations de métro), alors que d’autres, comportant des sections sur autoroute, poursuivent sans correspondance jusqu’aux pôles d’échanges établis aux portes du centre-ville, voire au cœur de cette dernière (Slussen). Au total, 1,1 million de voyages sont effectués chaque jour en bus SL.
Le métro (tunnelbanan) structure les transports entre le centre-ville de Stockholm et les banlieues proches et denses. Son réseau compte trois lignes (verte, rouge et bleue) traversant le centre-ville en tronc commun et ramifiées en banlieue. Construit pour l’essentiel dans les années 1950 à 1980, en se basant à l’origine sur un prémétro des années 1930, le réseau compte depuis un quart de siècle 108 km (22e réseau mondial) et 100 stations. Il assure 1,3 million de voyages par jour et son exploitation est assurée depuis 2009 par MTR. Son parc (271 rames tricaisses C20 de Bombardier et 184 voitures de conception ancienne) est en cours de renouvellement, avec l’arrivée des nouvelles rames C30 de Bombardier et le p
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