SNC-Lavalin se retire du marché français
Après une montée en puissance en France, l’un des plus grands groupes mondiaux a vendu ses activités sur ce marché. SNC-Lavalin demeure toutefois un acteur majeur dans l’ingénierie et la construction, implanté dans plus de 50 pays.
Cet été en France, le nom du groupe d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin, basé à Montréal, a refait surface avec l’annonce, le 7 juillet, de l’accord pour l’acquisition par Systra des entités suédoises, danoises et norvégiennes du bureau d’études britannique Atkins, acquis par SNC-Lavalin en 2017, quelques mois après le retrait du groupe canadien du marché français. Un retrait dont la discrétion contraste avec le « buzz » de la décennie précédente, lorsque SNC-Lavalin était « la » société d’ingénierie qui montait, en France en particulier. Formé en 1991 par la fusion de l’entreprise de génie civil SNC (fondée en 1911) avec le bureau d’études Lavalin, le groupe montréalais était alors en pleine croissance interne dans l’Hexagone, signant une série de contrats prestigieux dans le domaine des transports publics : LGV Est, tramways de Reims et T3b à Paris, deuxième ligne d’Orléans, Panoramique des Dômes… Ceci alors que SNC-Lavalin connaissait également une croissance externe au Royaume-Uni, en Scandinavie, ainsi qu’en Europe centrale, Australasie, Inde et Amérique du Nord, après le rachat en 2011 d’Interfleet Technology. Cette société britannique d’experts-conseils
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 11/12/2024
Publié le 09/12/2024 - Adeline Andriot