Le plan rail en Midi-Pyrénées fera peut-être école
La bataille du rail, la région Midi-Pyrénées a l’intention de la gagner. Et elle emploie les grands moyens. « La plan rail 2008-2013, c’est le plus important chantier de renouvellement et de modernisation du réseau ferroviaire de France », se plaît à rappeler régulièrement le président du conseil régional, Martin Malvy (PS). Ajoutant dans la foulée qu’il « n’y a pas de précédent d’un tel effort financier en France ». Avec un total de 820 millions d’euros investis dans le rail – deux fois le budget du viaduc de Millau, a-t-on calculé –, la plus grande région de France place en effet la barre très haut. D’autant qu’elle participe à hauteur de 500 millions d’euros via un emprunt, l’Etat apportant 93 millions d’euros, RFF 179 millions d’euros, le solde de 48 millions d’euros se partageant entre SNCF, collectivités locales et fonds européens. Avec un endettement de seulement 33 euros par habitant en 2006, elle est aussi la moins endettée… mais moins riche que la moyenne (les 87 euros de potentiel fiscal par habitant en 2006 la placent au 18e rang) et parmi celles qui investissent le plus (154 euros par habitant, 7e rang). Le programme, formalisé le 25 juillet 2007 dans un protocole signé avec RFF et la SNCF, complète en fait les opérations inscrites au contrat de projets avec la même dead line, 2013. Un contrat dont le volet ferroviaire, 351 millions d’euros, avait déjà doublé par rapport au CPER 2000-2006 (152 millions d’euros). C’est en fait l’audit de l’Ecole polytechnique de Lausanne (rapport du professeur Rivier), en 2005, qui a tout déclenché. Ses conclusions alarmantes incitent la région à fai
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