Des remontées mécaniques deviennent des transports publics en Suisse
Riche en stations de sports d’hiver desservies par remontées mécaniques, le canton suisse du Valais intègre une partie de ces installations dans son réseau de transports publics.
Vue de ses voisins français, la Suisse est souvent perçue comme un modèle à suivre en matière de transports publics. Mais sur place, les responsables jugent que l’on peut toujours faire mieux… ne serait-ce qu’en commençant par mieux exploiter ce que l’on a déjà !
Ainsi, dans le canton du Valais, axé sur la vallée du Rhône en amont du lac Léman et riche en stations de sports d’hiver parmi les plus réputées des Alpes (Verbier, Crans-Montana, Zermatt…), une ressource destinée aux déplacements touristiques ne manque pas : les remontées mécaniques. Du moins en saison touristique. Ces transports par câble ne pourraient-ils pas être mieux exploités, en les maintenant en service au bénéfice des habitants à l’année ?
« Le maintien des populations dans les secteurs périphériques est essentiel », souligne Gilles Délèze, responsable des remontées mécaniques au service cantonal de la Mobilité du Valais.
Or, « aujourd’hui, beaucoup de jeunes n’ont pas de voiture » et, dans certains villages de montagne, ces jeunes peuvent facilement se sentir prisonniers des horaires de passage des bus. Et faire rouler ces bus, qui plus est sur des routes alpines au profil ou tracé difficile, n’est pas gratuit, mobilisant du personnel et des véhicules, tout en consommant du carburant dans des proportions pas toujours en rapport à la population desservie.
D’autant plus que les moins jeunes sont largement motorisés
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Publié le 05/07/2024
Publié le 08/03/2024