A Lyon, la ligne B passe au pilotage automatique…

A Lyon, 40 ans après ses premiers tours de roues, la ligne B du métro a intégré, au début de l’été dernier, la solution de pilotage automatique intégral Urbalis 400 d’Alstom. Une mise en route longue et compliquée, qui s’accompagne encore aujourd’hui de nombreux incidents.

Inaugurée il y a 40 ans, la ligne B du métro lyonnais n’avait pas pu bénéficier de l’installation d’une solution de pilotage automatique intégral, contrairement à la ligne D, déployée 10 ans plus tard. Une différence de stratégie que Sytral Mobilités, l’autorité organisatrice des transports dans la Métropole de Lyon, a définitivement enterrée le 25 juin dernier, avec l’implémentation de la solution Urbalis 400 d’Alstom. Désormais, les quelque huit kilomètres du trajet reliant les communes de Villeurbanne et Oullins, en passant par le quartier d’affaires de Lyon Part-Dieu, sont assurés sans conducteur.

Initié dès 2015, ce projet d’automatisation intégrale a été retardé par la crise covid, dans un premier temps, puis par les conditions complexes de sa mise en œuvre et, enfin, par des aléas techniques, qui ont nécessité une longue période d’ajustements. En retenant l’offre présentée par Alstom, Sytral Mobilités s’était pourtant appliqué à déminer le terrain au maximum. « Nous voulions nous appuyer sur un partenaire qui avait déjà une bonne maîtrise des processus de rénovation des lignes de métro », explique Antoine Gomas,