Auvergne-Rhône-Alpes. La liaison est-ouest au cœur de la campagne

La connexion entre Lyon et les métropoles de Saint-Etienne et Clermont-Ferrand symbolise les difficultés qui pèsent sur la transversale est-ouest. Cette problématique sera au cœur des débats, au même titre que la sauvegarde des lignes secondaires.

En matière de transport, Laurent Wauquiez, président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avance un bilan économiquement inattaquable. En renégociant la convention liant la SNCF à la région, il a fortement réduit la facture. « En revanche aucune nouvelle ligne n’a été ouverte et aucune fréquence n’a été améliorée », soulignent ses adversaires. Qui pointent du doigt un problème majeur : les liaisons entre Lyon et ses voisines de Saint-Etienne et Clermont-Ferrand restent indignes de la relation qui doit unir les grandes métropoles d’une même région.

Rien dans le programme avancé par Laurent Wauquiez ne laisse à penser qu’il en ira différemment à l’avenir. Le président en exercice préfère mettre l’accent sur la décarbonation et sur les efforts budgétaires qu’il engagera, dans le cadre du plan de relance Etat-Région, au travers d’un pacte ferroviaire doté de 280 M€ pour l’Auvergne et de 380 M€ pour Rhône-Alpes. Il prévoit notamment la sauvegarde de plusieurs petites lignes auvergnates : Montluçon – Vallon en Sully, Clermont-Ferrand – Thiers, Aurillac – Arvant… Il envisage également de relancer le trafic voyageur sur la ligne droite du Rhône, avec la liaison Valence – Le Teil.

« Cette liaison est essentielle pour l’Ardèche et nous avions inscrit ses crédits en 2015, mais Laurent Wauquiez les a retirés, avant de les replacer sur sa feuille de route l’année dernière, s’agace Marie-Hélène Riamon, responsable du projet