Bretagne. Le maillage du territoire dans toutes les têtes
Pour lutter contre l’enclavement géographique, les candidats bretons préconisent tous une politique de mobilité qui veut rendre tous les territoires également accessibles.
Excentrée, la Bretagne a longtemps souffert de sa localisation. « La Bretagne est une péninsule et il nous faut être capables d’offrir la meilleure accessibilité à la totalité de ce territoire, à l’Est comme à l’Ouest ainsi qu’en Centre-Bretagne », insiste Loïg Chesnais-Girard, président PS sortant du conseil régional (soutenu par le PC, les régionalistes, le PRG-Le centre Gauche, Cap écologie, Régions et Peuples Solidaires).
Tous les candidats sont d’accord : la priorité, c’est de continuer à aménager le territoire pour en améliorer l’accessibilité. « Les transports sont stratégiques pour une région comme la nôtre », explique Isabelle Le Callennec (LR), liste Hissons haut la Bretagne (Droite, centre et régionaliste). « Son développement économique dépend d’un accès facilité au-delà de ses propres frontières ». Un constat partagé par Gilles Pennelle (RN), liste Une Bretagne Forte : « Le désenclavement de la Bretagne est l’une des clés du rééquilibrage territorial que je prône » et par Thierry Burlot, Liste Nous la Bretagne (sans étiquette soutenu par la majorité présidentielle, l’UDI et la « société civile ») : « Il faut en permanence tenir l’accessibilité -car nous sommes une péninsule- et les transports du quotidien ».
Désenclaver à tout prix
Cette belle unanimité, ce souci constant d’un aménagement équilibré du territoire, comment se traduisent-ils ? Sur le routier, Loïg Chesnais-Girard et Isabelle Le Callennec sont d’accord : la priorité consiste à poursuivre ou terminer les voies de désenclavement et notamment l’aménagement à 2x2 voies de la RN 164. Le président sortant va plus loin : « il faut renforcer les connexions avec cette double voie, et surtout poursuivre nos engagements du pacte d’accessibilité signé avec le gouvernement pour rapprocher la pointe Bretonne de Rennes ».
De son côté, la candidate LR préconise « des nouvelles infrastructures routières mais aussi de solutions alternatives à la route comme le train de proximité ». Ses propositions ? Réduire le temps de trajet entre Paris, Brest et Quimper, conforter les liaisons TER pour les navettes domicile
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