Grand Est. L’ouverture à la concurrence divise
07 Juin 2021
candidats , elections , France , politique , régionales , régions
Dossiers > Le transport, seul vrai sujet régional des élections > Grand Est. L’ouverture à la concurrence divise
Article présent dans le dossier : Le transport, seul vrai sujet régional des élections
Sommaire
- Le transport, seul vrai sujet régional des élections
- Ile-de-France. La Covid et le climat s’invitent dans les débats
- Auvergne-Rhône-Alpes. La liaison est-ouest au cœur de la campagne
- Bourgogne-Franche-Comté. Les liens interrégionaux en question
- Bretagne. Le maillage du territoire dans toutes les têtes
- Centre-Val de Loire. Le rééquilibrage territorial rassemble
- Grand Est. L’ouverture à la concurrence divise
- Hauts-de-France. La gauche unie sur toute la ligne
- Normandie. Le thème majeur du ferroviaire
- Nouvelle-Aquitaine. La relance des petites lignes en débat
- Occitanie. Dans l’attente du TGV
- Sud - Provence-Alpes-Côte d‘Azur. L’inéluctable concurrence dans les TER
- Pays de la Loire. L’effort budgétaire en faveur du rail fait l’unanimité
- Corse. La gestion ferroviaire au cœur des débats
Le projet phare de la politique de mobilités du premier mandat de Jean Rottner (LR) à la présidence du Grand Est n’aboutira pas avant 2023. L’opposition veut apporter sa touche politique à la mise en œuvre de la concurrence dans les TER.
En annonçant en décembre 2019 l’ouverture à la concurrence de deux lignes régionales de transport ferroviaire de voyageurs, Jean Rottner, président (LR) du Conseil régional du Grand Est, promettait des TER à moindre coût. « Nous allons obtenir des coûts de fonctionnement en baisse entre 15 et 30 % par rapport à la situation existante avec la SNCF », annonçait Jean Rottner, le président sortant du Grand Est. Un second mandat sera nécessaire pour ce médecin urgentiste, ancien maire de Mulhouse, qui entend maintenant concrétiser ses projets sur Strasbourg – Saint-Dié-Epinal et Nancy – Contrexéville, ligne fermée depuis 2016. « La région n’était pas équipée pour établir ces contrats. Le process a pris au moins un an de retard sur les deux premières lignes », juge François Giordani, président de la Fnaut Grand Est. L’enjeu porte, selon Jean Rottner, sur la desserte fine du territoire : « Toutes nos lignes classées 7-9 par l’UIC, l’Union internationale des Chemins de Fer, sont potentiellement menacées », observait-il déjà à mi-mandat. « Elles présentent le trafic le plus faible, mais représentent entre 800 millions d’euros et un milliard d’euros de travaux à réaliser ! L’Etat n’est plus en mesure d’assumer. Sur ces lignes fragilisées, notre région a déjà avancé la part de l’Etat pour un montant de 10 millions ...
Il vous reste 70% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier Le transport, seul vrai sujet régional des élections dans le magazine VR&T n°648