Nouvelle-Aquitaine. La relance des petites lignes en débat
L’amélioration du transport ferroviaire constitue la priorité de plusieurs candidats. Mais les uns et les autres s’opposent sur les grands projets à mener et les pistes de financement.
L’image est régulièrement rappelée en Nouvelle-Aquitaine : la région la plus grande de France s’étend sur un territoire aussi vaste que l’Autriche. Le réseau ferroviaire y est composé de 3,410 km de voies dont 62 % de lignes de desserte fine, soit plus de 2 000 km. « C’est le plus important de France mais aussi le plus vétuste », rappelle le président socialiste sortant Alain Rousset. Le ferroviaire constitue donc la priorité de plusieurs candidats aux élections régionales. Pour Clémence Guetté (LFI/NPA), la question de la mobilité est d’ailleurs centrale pour tous les autres services publics. « Nous défendons l’idée de revivifier les petites lignes, ce qui permettrait de mettre les scolaires dans les trains ainsi que les trajets domicile-travail alors que 80 % des néoaquitains prennent leur voiture pour ces trajets. »
Alain Rousset, qui rappelle n’avoir fermé aucune ligne, le martèle également : « il faut sauver le réseau ferroviaire. Pour le reste, il s’agit de rendre le train plus attractif en développant l’offre, avec des trains plus confortables. Le train a une place singulière. C’est l’un des points de l’avenir de la mobilité décarbonée ».
Pour autant, « doit-on rénover toutes les dessertes au standard SNCF ? Doit-on, sur toutes les dessertes fines, faire rouler des trains classiques ? », s’interroge Geneviève Darrieussecq, candidate de la majorité présidentielle et actuelle membre du gouvernement. « Il me semble que nous avons intérêt à trouver des solutions alternatives du type train léger. » Doit-on, par ailleurs, tout rénover ? Pour le candidat LR, Nicolas Florian, il y aurait des économies à faire sur des projets non opportuns. Et de citer Pau – Canfranc et son enveloppe à 300 millions d’euros. Il insiste, de ce fait, sur la nécessité de réaliser un diagnostic sur les besoins des habitants pour déterminer les priorités en concertation avec les départements.
Le GPSO ne fait pas l’unanimité
Mais sans oublier le volet national et international, Nicolas Florian salue l’engagement récent de l’Etat à hauteur de 4,1 milliards d’
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