Occitanie. Dans l’attente du TGV
La présidente PS sortante Carole Delga, en tête des sondages entend poursuivre son action en faveur de la rénovation et du développement des infrastructures. Au cœur des débats entre les candidats : la grande vitesse, l’ouverture à la concurrence et le financement.
Interrogée par VRT sur ses priorités pour améliorer les transports régionaux, Carole Delga, la présidente socialiste sortante, propose de poursuivre deux grands chantiers : la rénovation et le développement des infrastructures, tandis que pour le RN Jean-Paul Garraud, qui la talonne dans les sondages, la construction des LGV Toulouse – Bordeaux et Montpellier – Perpignan représente un sujet majeur. « Notre région est enclavée, souligne l’ancien député UMP de Gironde. Il s’agit donc d’un impératif pour la survie économique de notre territoire. » Il est rejoint sur ce point par le candidat et député LR du Lot Aurélien Pradié pour qui « la priorité est d’augmenter très significativement la desserte de la région par la grande vitesse ferroviaire, tout particulièrement le cœur de la région et sa bande littorale. » Le Républicain propose de « mettre en place un fonds d’investissement pour les infrastructures routières qui financera aussi l’innovation (revêtements moins polluants et moins bruyants) », souhaitant que la région porte « dans chaque département au moins un axe routier structurant (passage à quatre voies, désenclavement, contournement, amélioration de la sécurité). »
Vincent Terrail-Novès, candidat soutenu par la majorité présidentielle (LREM, Agir, Modem), très start-up nation, souhaite « remporter la bataille de l’intermodalité » avec pour priorité de « résoudre les problèmes d’aujourd’hui en pensant à demain, avec l’arrivée de la voiture autonome, de l’usage de l’électricité dans les transports, des piles à combustibles à hydrogène, et surtout de la révolution numérique et de l’usage des données » en mobilisant « l’extraordinaire richesse de l’Occitanie en entreprises, labos et start-up qui interviennent dans les domaines du transport pour construire une mobilité de services qui seule permettra d’apporter des solutions à la congestion des infrastructures de transport et l’étalement urbain. »
Antoine Maurice, candidat EELV, est sévère sur le bilan de la majorité régionale de Carole Delga dont son parti faisait pourtant partie : « la politique des transports de la région Occitanie n’est pas à la hauteur des enjeux », assène-t-il. « Notre priorité est de ne plus laisser un seul déplacement sans solution en Occitanie, poursuit l’ex-candidat à la mairie de Toulouse avec deux mots-clés : maillage et intermodalité. L’accessibilité est aussi un enjeu majeur, dans des territoires où le vieillissement de la population est une réalité.
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