Sud - Provence-Alpes-Côte d‘Azur. L’inéluctable concurrence dans les TER
07 Juin 2021
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Article présent dans le dossier : Le transport, seul vrai sujet régional des élections
Sommaire
- Le transport, seul vrai sujet régional des élections
- Ile-de-France. La Covid et le climat s’invitent dans les débats
- Auvergne-Rhône-Alpes. La liaison est-ouest au cœur de la campagne
- Bourgogne-Franche-Comté. Les liens interrégionaux en question
- Bretagne. Le maillage du territoire dans toutes les têtes
- Centre-Val de Loire. Le rééquilibrage territorial rassemble
- Grand Est. L’ouverture à la concurrence divise
- Hauts-de-France. La gauche unie sur toute la ligne
- Normandie. Le thème majeur du ferroviaire
- Nouvelle-Aquitaine. La relance des petites lignes en débat
- Occitanie. Dans l’attente du TGV
- Sud - Provence-Alpes-Côte d‘Azur. L’inéluctable concurrence dans les TER
- Pays de la Loire. L’effort budgétaire en faveur du rail fait l’unanimité
- Corse. La gestion ferroviaire au cœur des débats
Première région à s’être lancée dans l’ouverture de ses lignes TER à la concurrence en décembre 2019, la région Sud (Provence-Alpes-Côtes-d’Azur) doit désigner les lauréats des deux premiers lots, peu après les élections. Mais les principaux adversaires du président sortant, Renaud Muselier, doutent que cela soit une solution miracle et dénoncent une baisse des dessertes TER sur la mandature.
Lors de l’ouverture à la concurrence fin 2020 de deux lots représentant un tiers de l’offre TER, le président LR sortant de la région Sud Renaud Muselier vantait les bénéfices de cette solution : « pas de hausse des tarifs, pas de gare ni de ligne fermée, une facture transparente et claire des opérateurs à la région, et une modernisation des trains et de services ». Et d’expliquer en séance plénière : « On va avoir des prix “canonissimes” proposés par les opérateurs publics ou privés, français ou étrangers, qui répondront à ces appels d’offres. On va avoir les trains à l’heure, des rabais, avec une qualité de service ! ». Il faut dire que, selon l’équipe sortante, la situation initiale était catastrophique : « En 2016, lorsque nous sommes arrivés avec Christian Estrosi, la région avait le pire service TER de France avec un train sur cinq en retard et un train sur dix annulé. En plus d’un service dégradé, la facture s’élevait à plus de 350 M€ par an, soit presque un million par jour ! C’était inacceptable. Nous avons donc engagé un bras de fer musclé avec la SNCF. D’abord devant les tribunaux qui nous ont donné raison il y ...
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Retrouvez le dossier Le transport, seul vrai sujet régional des élections dans le magazine VR&T n°648