Voith, l’art de négocier le virage de l’électromobilité
Comme leader de la transmission hydrodynamique, Voith Turbo fournissait jusqu’à présent des produits essentiellement destinés aux motorisations thermiques. S’inscrivant dans la politique actuelle de mobilité décarbonée, il propose aujourd’hui un système permettant la conversion d’autobus diesel en véhicules 100 % électriques. Le meilleur moyen de couvrir tout le spectre des technologies.
On ne présente plus Voith. Son nom est familier de la planète entière, tant dans le monde des autobus que dans celui des engins moteurs ferroviaires. De longue date, il est devenu synonyme des transmissions de puissance en mode hydrodynamique. Par ailleurs, cette entreprise allemande, au capital toujours détenu, depuis 150 ans, par la famille fondatrice, et qui emploie quelque 20 000 salariés dans 60 pays, est aussi un acteur majeur dans le secteur des machines à papier, et produit de surcroît des turbines hydrauliques.
La division Voith Turbo est, au sein du groupe Voith, le spécialiste de la transmission de puissance. Ses clients sont issus de multiples secteurs d’activité, parmi lesquels ceux du pétrole et du gaz, de l’énergie, de l’industrie minière, de la machine-outil, ou encore des mobilités maritime, ferroviaire et routière. A noter qu’au chapitre de la mobilité ferroviaire, Voith Turbo manufacture également le fameux attelage automatique intégral Scharfenberg qui, comme l’on sait, est très largement utilisé dans le monde entier. Pour les autobus, les spécialités de l’équipementier sont la boîte de vitesses automatique, ainsi que le ralentisseur hydrodynamique.
« En raison même de nos spécialités, nous étions d’abord positionnés sur les moteurs thermiques, diesel ou au GNV (Gaz Naturel pour Véhicules), c
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