L’enjeu de la gratuité des transports
14 Sep 2018
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Le débat sur la gratuité des transports divise et prend de l’ampleur. En septembre Dunkerque devient la plus grande agglomération de France (et la deuxième d’Europe) à ne plus faire payer l’utilisation de ses transports publics. Tandis que Paris et Clermont ont lancé une étude et que Grenoble y réfléchit.
La gratuité des transports publics est de moins en moins un tabou. Si elle reste rejetée par une grande partie de la profession car elle se traduirait à terme, selon ses opposants, par un affaiblissement des transports publics en mal de financement et par une dégradation des biens publics qui seraient moins respectés, elle devient un sujet de débat de plus en plus audible, non seulement dans les petites villes mais aussi dans de plus grandes agglomérations, y compris la plus grande, Paris.
Aujourd’hui, 36 réseaux appliquent ce principe de gratuité en France, selon le décompte de Maxime Huré, maître de conférences à l’université de Perpignan, qui travaille sur le sujet. La majorité sont de petits réseaux et ne proposent que des bus. Mais peu à peu des villes plus grandes comme Châteauroux ou Aubagne ont adopté la gratuité, et avec Niort (plus de 120 000 habitants) il y a tout juste un an, un nouveau pas a été franchi.
Dunkerque (200 000 habitants), qui s’y met à son tour en septembre, devient la deuxième plus grosse agglomération européenne derrière Tallinn à opter pour ce principe, en allant plus loin puisque la gratuité s’applique à tous, alors que la capitale d’Estonie ne l’offre qu’à ses résidents.
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Retrouvez le dossier L’enjeu de la gratuité des transports dans le magazine VR&T n°615