MAN. Une nouvelle génération entièrement repensée
Avec sa nouvelle génération urbaine Lion’s City, MAN est reparti d’une page blanche. Pour son tout premier autobus 100 % électrique, Lion’s City E, le constructeur garantit une autonomie minimale de 200 km, avec le confort climatique requis, même après six ans de service. Et sur les interurbains, il propose également, dès cette année, de nouvelles motorisations.
A l’instar des autres constructeurs, l’allemand MAN doit faire face aux effets de la pandémie sur les ventes des autocars et autobus qui, en France, affichent une diminution moyenne de 8 %. Ce chiffre global recouvre toutefois des réalités bien différentes selon les secteurs du marché, avec une chute vertigineuse de 80 % sur le grand tourisme, un recul de 30 % sur le mixte, une relative stabilité de l’urbain, et même un léger accroissement de 3 % sur l’interurbain et le scolaire, s’expliquant par un nécessaire renouvellement des parcs, anticipé juste avant la pandémie. Aussi, les constructeurs s’interrogent-ils aujourd’hui sur les perspectives que leur réserve encore l’année 2021. « Nous sommes tous très pessimistes sur le grand tourisme car, même si l’activité reprenait à la fin du premier semestre, les acteurs concernés ne vont pas réinvestir tout de suite, alors qu’ils n’ont pas travaillé les mois passés, déplore Frantz Perre, directeur de la division Bus et Cars chez MAN France. Et comme, sur l’urbain et l’interurbain, la situation devrait rester stable, on considère, pour résumer, que le marché global en 2021 devrait être totalement identique à celui de 2020. »
L’an passé, la pénétration de MAN en France, sur le créneau de l’urbain, avoisinait les 10 % et restait tout à fait comparable à celle de 2019. En revanche, sur le créneau de l’interurbain, cette pénétration descendait de 15 % à un peu plus de 10 %, recul qui s’explique largement par la nécessité de dégager des capacités de production dans l’usine d’Ankara (Turquie), construisant habituellement les autocars interurbains, pour y fabriquer les dernières commandes de l’ancienne génération Lion’s City, en vue de, justement, pouvoir installer la chaîne de production de la nouvelle génération sur le site de Starachowice (Pologne). Dans l’opération, Frantz Perre estime avoir ainsi perdu entre 150 et 200 ventes sur le créneau de l’inter
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 24/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 23/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 14/01/2025 - Nathalie Arensonas