Depuis une quinzaine d’années, Barcelone s’appuie de façon croissante sur l’immense quantité de données générées par nos vies de plus en plus connectées pour concevoir ses politiques de mobilité. La deuxième ville d’Espagne compte un écosystème particulièrement dynamique dans les nouvelles technologies, surtout dans le « district 22 », quartier d’affaires où se concentrent start-ups et grandes entreprises de la tech. « Elles sont spécialisées dans l’application de la technologie dans à peu près tous les secteurs. Dans celui des mobilités, l’administration publique intervient énormément. Les entreprises sont pionnières et, peu à peu, les administrations suivent », analyse Francisco Rodero, ingénieur en sciences informatiques au Centre d’innovation dans les transports (CENIT), basé à Barcelone. Londres, en pointe sur l’IA Londres compte deux fois plus de fournisseurs de l’industrie de l’IA que Berlin ou Paris et un tiers des « licornes » européennes, ces start-up évaluées à plus d’un milliard de dollars. En 2021, elle a lancé le programme de connectivité mobile à haut débit à partir d’un réseau fibre visant à fournir aux foyers et aux entreprises londoniens des connexions internet rapides. Caméras, radars ou autre type de détecteurs contrôlant le trafic, applications permettant de partager avec les usagers une série d’informations utiles, feux tricolores intelligents qui font varier la fréquence des changements pour donner la priorité aux transports en commun… tous ces outils son
L'article complet ( 914 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !