Dans le milieu des années 2010, de nombreux élus misaient sur l’avènement de la ville « intelligente ». Dix ans plus tard, les discours ont évolué et des questions se posent sur la pertinence énergétique des solutions connectées.
Les experts estiment que d’ici 2040, 65 % de la population mondiale vivra dans les villes (plus de la moitié de la population vit aujourd’hui dans des zones urbaines). Ce qui veut dire plus d’émissions de gaz à effet de serre, de consommation d’eau, d’énergie, de déchets à gérer pour les villes. L’objectif de la smart city, c’est d’améliorer la qualité des services urbains mais aussi de préserver les ressources naturelles, d’œuvrer aux économies d’énergie et d’eau, enfin de rendre la ville durable.
De ce point de vue, quelles sont les villes les plus « intelligentes » ? Dans le classement 2024, le « smart cities index » réalisé par IMD, l’école de Management et du développement basée à Lausanne, en partenariat avec la Singapore University for Technology and Design, la Suisse tient le haut du pavé avec Zurich au premier rang, Genève sur la troisième marc
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