Lyon. Trouver le bon équilibre entre high tech et low tech

  Élue en 2013 et 2014 première smart city française, Lyon fait figure de pionnière. Une décennie plus tard, les technologies numériques continuent d’accompagner le développement du territoire, mais avec une approche plus mesurée. Place désormais à la ville intelligente et durable. La construction du quartier de la Confluence a donné au Grand Lyon l’opportunité de tester la smart city, en association avec une agence de recherche japonaise sur les énergies nouvelles et les technologies industrielles (Nedo). Entre 2011 et 2017, les deux partenaires, entourés d’une trentaine d’acteurs publics et privés, ont développé le projet Lyon Smart Community avec le soutien financier de Nedo de 50 millions d’euros, pour l’apport de technologies japonaises et la mobilisation d’équipes d’ingénieurs. L’expérimentation s’est concrétisée dans les domaines de l’énergie, de la mobilité électrique et partagée, de l’éco-rénovation, de la consommation, et de la valorisation des données. Un îlot mixte à énergie positive, le premier en France, a été érigé. Outre leur conception bioclimatique, les bâtiments ont été bardés de capteurs de température, d’occupation des locaux, d’éclairage afin de réguler, en temps réel et au plus juste, les conditions de confort. Et le dispositif Sunmoov’, avec sa flotte de véhicules électriques, a éprouvé la mobilité zéro émission et en usage partagé. Lyon Smart Community portait aussi sur l’éco-rénovation de 275 logements sociaux de la Cité Perrache et la formation des habitants à la maîtrise de l’énergie. Equipés de tablettes, les locataires des résidences de ...