Introduction
Malgré les événements en cascade de l’année 2022, SNCF Réseau a pu continuer la régénération de son réseau à un rythme soutenu, en respectant l’enveloppe de 2,9 milliards d’euros. En 2023, l’enveloppe prévue (3,1 milliards) risque toutefois de subir les conséquences des surcoûts liés à l’inflation.
Dossier réalisé par Véronique Pierré
Le 6 avril dernier, l’État et SNCF Réseau signaient le contrat de performance 2021-2030 : « Développer l’usage du train ». Le contrat prévoit de « maintenir l’effort de régénération à une moyenne annuelle proche de 2,9 milliards d’euros ». Un chiffre jugé insuffisant par de nombreux observateurs, d’autant plus que l’année 2022 a été marquée par une inflation record, l’augmentation du prix des matières premières et la crise énergétique. Autant d’événements dont les répercussions risquent aussi de se faire sentir en 2023. Dans un tel contexte, comment SNCF Réseau s’en est-elle sortie ?
« Le montant global des travaux de régénération prévus étaient de 2,85 milliards d’euros. Nous allons l’atteindre » répond Olivier Bancel, directeur général exécutif Projets, maintenance et exploitation chez SNCF Réseau. « Nous avons régulé à hauteur d’une cinquantaine de millions, moins que ce que nous imaginions en milieu d’année. » Les bruits couraient en effet sur des prévisions de surcoûts records, entre 400 et 500 millions d’euros. « L’inflation a été particulièrement forte sur les matières premières et notamment sur l’acier, qui a augmenté de 25 % environ. Le BTP a vu ses tarifs augmenter d’environ 10 %, mais pas sur toutes les opérations. Et pour l’énergie, un marché très volatile, il n’y a pas eu de standard : certains prestataires ont vu leurs prix multipliés par 2 ou 3, et d’au
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 23/01/2025 - Yann Goubin
Publié le 20/01/2025 - Nathalie Arensonas