« Nous souhaitons travailler avec des acteurs financiers engagés »
L’idée de lancer Le Train vient d’un contexte local : les attentes de dessertes insatisfaites dans le Grand Ouest. Alain Gertraud, son directeur général, qui a notamment passé une quinzaine d’années chez SNCF Réseau, vise le marché de la grande vitesse et de l’intersecteur.
Ville, Rail & Transports. Pourquoi avoir lancé la société Le Train ?
Alain Gertraud. C’est en fait la réponse à une problématique. La société est née en Nouvelle Aquitaine parcourue par SEA (Sud Europe Atlantique), une infrastructure fantastique mais qui crée beaucoup de frustrations, avec un retour sur investissement très faible. La Charente a de très grandes attentes, mais il y a peu de dessertes sur Angoulême notamment. Les élus ont manifesté leur mécontentement. Ce qui a poussé l’entrepreneuriat local à s’intéresser au sujet.
VRT. Sur quel marché souhaitez-vous vous positionner?
A. G. Nous visons le marché ferroviaire à grande vitesse et l’intersecteur entre les villes principales et secondaires. Les études préliminaires que nous avons menées ont permis de découvrir un potentiel. Le réseau français est bien maillé mais sous-utilisé, avec un modèle en radial. Mais il y a peu d’inter-régional. C’est ce qui a nous a poussé à donner naissance à un nouvel opérateur.
VRT. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
A. G. Aujourd’hui, Le Train est un groupe avec une société de tête et des filiales : ce sont des sociétés d’exploitation activées au gré des besoins, qui vont de la détention du matériel roulant
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Publié le 11/12/2024
Publié le 09/12/2024 - Emilie Nasse
Publié le 09/12/2024 - Emilie Nasse