Introduction
Tous les trains seront-ils électriques un jour, sans pour autant dérouler la caténaire sur tous les réseaux ferrés ? Peut-être. Quelques années après les premiers trains à hydrogène, qui sont généralement des automotrices électriques à pile à combustible, l’heure des premiers trains à batteries de nouvelle génération, à alimentation frugale, est maintenant venue.
Dossier réalisé par Patrick Laval
Comment sortir du diesel ? La question ne se pose pas seulement à la route, mais aussi de plus en plus pour les voies ferrées lorsqu’elles sont dépourvues de caténaires. Depuis plusieurs années, les constructeurs se penchent sur la question. Et avancent avec de nouvelles technologies bien qu’ils rencontrent toujours des obstacles sur la voie.
Ainsi, les batteries progressent, mais restent lourdes et d’une autonomie limitée. Pour contourner ces restrictions, les trains à batteries « de nouvelle génération » qui entrent en service ces derniers mois peuvent bénéficier d’une alliée : l’alimentation « par îlots » qui profite des sections de lignes déjà électrifiées rencontrées en chemin pour recharger les batteries, voire, moyennant une électrification « frugale », de brèves sections (quelques centaines de mètres à quelques kilomètres) équipées de caténaires.
La première application grandeur nature de cette solution (bien connue sur les tramways à batteries tels le Citadis d’Alstom sur la ligne 1 de Nice ou l’Urbos de CAF et en cours de déploiement à grande échelle sur les autobus) a lieu depuis l’automne dernier dans le land allemand du Schleswig-Holstein, avec des Flirt Akku de Stadler. La mise en service de ce premier train à batteries alimenté par « îlots » est intervenue alors que la SNCF, qui réfléchit également à l’électrification « frugale », présentait son projet AGC Batteries, sur lequel B
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