A Paris, la Saemes imagine le parking du futur
Avec 550 bornes de recharge électrique et une place importante accordée aux deux-roues, le parking Madeleine-Tronchet illustre la stratégie de l’opérateur parisien du stationnement. Ghislaine Geffroy, directrice générale de la Saemes, explique les enjeux.
Ville, Rail & Transports. Vous présentez la rénovation de Madeleine - Tronchet, dans le huitième arrondissement de Paris, comme l’archétype du parking du futur. Quelles sont ses caractéristiques ?
Ghislaine Geffroy. A l’occasion de cette rénovation, réalisée pour 2,7 millions d’euros et inaugurée en juin 2022, nous avons élaboré une offre de stationnement différente. Près de la moitié des places sont équipées de bornes électriques. Les autres mobilités (deux-roues motorisés, vélos et vélos électriques) sont aussi accueillies dans notre parking. Il y a des services avec des casiers pour ranger les chargeurs de batterie ou les casques.
Dans la mesure où la réglementation le permettra, nous souhaitons encore accueillir des bases arrières de stockage et d’autres services liés à la mobilité, à la ville, à la proximité. Madeleine est l’exemple de ce que veut faire la Saemes dans tous ses parkings. Nous poursuivons cette logique avec les travaux en cours dans le parking Bergson, à proximité de la gare Saint-Lazare. Le taux d’équipement en bornes électriques sera fortement revu à la hausse.
VRT. Quelles sont les limites réglementaires et pratiques de cette nouvelle orientation ?
G. G. Pour installer des bornes de recharge en nombre, il faut que nos ouvrages soient équipés de sprinklers. Le sprinklage engendre des investissements importants dans la prévention contre les incendies.
Nous sommes également attentifs à la déclivité des rampes pour l’accès des vé
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Publié le 15/01/2025 - Nathalie Arensonas
Publié le 12/04/2024