Le transport à la demande se réinvente
Pendant le confinement, dans certaines zones périphériques de grandes villes, le transport public a quasiment disparu, faute de fréquentation. Heureusement pour les habitants qui devaient impérativement se déplacer, le transport à la demande (TAD) était là. Et il a su s’adapter. « À Toulouse ou à Rouen par exemple, nous avons utilisé le TAD pour remplacer les lignes régulières, explique Benoît Jaby, Head of Mobility Solutions chez Transdev. A Mulhouse ou au Havre, des services spéciaux ont pu être mis en place pour le personnel de santé. » Plus loin de chez nous, aux USA ou aux Pays-Bas, une partie du transport des personnes à mobilité réduite (TPMR) a été étendue à des critères sociaux, à la livraison de biens de première nécessité ou de médicaments. A Detroit (Michigan), des navettes ont été mises en place pour permettre aux habitants de la périphérie d’aller se faire tester en centre-ville. Autant d’exemples qui montrent que le TAD a su se réinventer et ouvrir ainsi la voie à son évolution. « La flexibilité du TAD a permis des adaptations très fines et rapides grâce à nos outils, explique Thibault Lécuyer, directeur marketing de Padam Mobility. Comme la mise en place de réservations limitées en fonction de la distanciation sociale. »
L’avenir réside notamment dans cette possibilit
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