Maintenance. Des portiques pour un diagnostic rapide

Les industriels recourent de plus en plus à la digitalisation pour améliorer les performances des matériels. Dans la maintenance, Alstom et Bombardier ont mis au point un scanner pour assurer la disponibilité d’un parc très sollicité. Exemple sur la côte ouest britannique.

Exploité par Alstom, l’atelier de maintenance ferroviaire de Longsight, aux portes de Manchester, est le plus ancien du monde encore en service (depuis 1842). Plus au sud, entre Derby et Birmingham, le centre de maintenance de Central Rivers a été construit par Bombardier et mis en service en 2001. Voici deux sites que tout oppose a priori. Et pourtant, outre le fait qu’ils se partagent la maintenance du parc de l’exploitant Avanti West Coast, qui comprend 56 rames pendulaires électriques Class 390 Pendolino d’Alstom et 20 éléments diesel-électriques pendulaires Class 221 Super Voyager de Bombardier, ces deux centres ont chacun mis en service, au milieu des années 2010, des portiques qui scannent les trains en quelques minutes. Les données recueillies permettent de dresser des diagnostics précieux pour optimiser la maintenance de ce parc très sollicité, dont chaque rame cumule un kilométrage annuel moyen d’un demi-million de km, supérieur à celui des TGV… tout en ne dépassant jamais les 200 km/h !

Regroupant FirstGroup et Trenitalia, l’opérateur Avanti West Coast a succédé en décembre dernier à Virgin Trains, qui exploitait depuis 1997 la West Coast Main Line (WCML, ligne de la côte ouest), une des principales artères britanniques, entre Londres, le nord-ouest de l’Angleterre et l’Ecosse. Et son parc actuel résulte des commandes passées en 1998 par son prédécesseur à Alstom et Bombardier. Deux constructeurs qui, comme c’est souvent le cas outre-Manche, assurent la maintenance des parcs qu’ils ont produits.

Le TrainScanner d’Alstom pour le Pendolino

Le long de la WCML se trouvent cinq sites de maintenance (Traincare Centers)