Le défi des JO
Une deuxième table ronde a été organisée dans le cadre des GPRC, avec pour thème le défi des JO à l’été 2024, à un moment où une quinzaine de millions de visiteurs sont attendus et où le monde entier aura les yeux rivés sur Paris. D’où la nécessité d’une préparation sans faille. Les opérateurs de transport et l’autorité organisatrice IDFM ont fait le point.
Transporter 100 % des spectateurs en transports publics lors des JO 2024, c’est l’un des défis majeurs à relever pour les organisateurs. Laurence Debrincat, directrice chargée des JO pour Ile-de-France Mobilités (IDFM) a travaillé avec le COJO (Comité d’organisation des JO), afin d’élaborer un plan de transport prenant en compte les spécificités de l’événement. Les épreuves se tiendront sur 25 sites pour les JO, 17 pour les paralympiques, aussi bien à Paris qu’en Ile-de-France. Les transports en commun devront assurer les déplacements de 500.000 voyageurs supplémentaires par jour, du 26 juillet au 11 août pour les Jeux olympiques, puis du 28 août au 8 septembre pour les paralympiques.
Pour modéliser les flux, Laurence Debrincat a recensé le nombre de spectateurs attendus sur chaque site, heure par heure. « Nous avons ensuite regardé les capacités de dessertes dont nous disposions et cherché à renforcer notre offre, car le métro ne suffira pas. Les gares n’ont pas été prévues pour absorber un tel surcroit de voyageurs et certains sites olympiques sont éloignés des gares. Nous avons donc prévu de rajouter des dessertes de bus », détaille-t-elle. Plusieurs milliers de navettes à très haute capacité renforceront le service. A dix mois de l’ouverture des jeux, Laurence Debrincat assure que « la quasi-totalité des plans de transports sont terminés », et se dit confiante sur le fait de pouvoir assurer dans de bonnes conditions, l’acheminement des spectateurs et des 200.000 personnes accréditées, ainsi que les déplacements des usagers habituels.
« Il reste à peaufiner les plans de transport des zones de célébration qui n’ont été dévoilées que récemment », reconnaît-elle toutefois. Des fan zones sont prévues dans Paris centre, à la Villette ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Il faut aussi prévoir des plans B en cas d’aléas. « Si une ligne plante, nous devons être à même de réagir en apportant des solutions », souligne la directrice. Heureusement, ajoute-t-elle, rares sont les sites desservis que par une seule ligne. « Nous devrons également nous adapter si des épreuves sont reportées ».
Deux événements par jour au stade de France
Plus précisément, cela fait combien de spectateurs à acheminer pour la SNCF ? Et sur quelles lignes ? La SNCF attend 10 millions de voyageurs par jour, « On a l’habitude mais, cette fois, ça sera en flux continu, avertit Alain Ribat, le nouveau patron de Transilien. « Cela revient à desservir deux événements par jour au stade de France, pendant toute la période des jeux », ajoute-t-il.
Un challenge auquel la SNCF se prépare en prévoyant d’augmenter les dessertes 3 heures avant chaque évènement et 1h30 après, afin d’évacuer les spectateurs.Sur les RER B et D, particulièrement sollicités avec deux compétitions par jour au Stade de France, et dont on connait les limites, « on va mettre 4500 trains supplémentaires par rapport à un été normal, augmenter les fréquences (toutes les 5 minutes) et les moyens humains » , assure l’opérateur qui cherche 5 000 volontaires au se
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