Une nouvelle façon de voyager

Forte fréquence, automatisme, parkings relais, le REM rebat les cartes du transport public dans la métropole. Comparé aux autres modes déjà en service, métro, bus ou trains de banlieue, le REM offre une spectaculaire « montée en gamme ». Avec une exploitation 20 h/24, à très forte fréquence (2 min 30 s à la pointe), le nouveau réseau propose un niveau de service jamais atteint jusqu’alors.

C’est particulièrement impressionnant sur la banlieue. Les trains des lignes EXO sont peu nombreux et circulent avec une faible amplitude horaire. Sur la ligne de Candiac, le service vers Montréal s’arrête à… 13 h 20, et à 18 h 15 dans l’autre sens, au départ du centre-ville. Avec le REM, une ligne de banlieue dispose, pour la première fois, de ses propres voies où les trains automatiques cadencés se succèdent jusqu’à tard dans la nuit. Sur l’ancienne ligne Deux Montagnes (intégrée dans le REM), la cadence passera en 2024 d’un train par heure à un métro toutes les 2 à 3 minutes. Avec 167 000 voyageurs par jour en 2026 et à terme, 174 000 en 2031, la fréquentation promet d’être remarquable dans une métropole de seulement 4 millions d’habitants.

Maillage du territoire

Les rames du Metropolis d’Alstom (fabriquées en Inde) doivent être adaptées à une situation normale de 40 cm de neige et à une amplitude thermique de -38° à +38°. Chaque train, composé de deux voitures sur 38 mètres, peut emporter jusqu’à 330 voyageurs. Mais plus encore, le REM s’intègre dans un ensemble multimodal maillé. Au terminus sud de Brossard, une vaste ...