Des risques et des parades
Confronté à la menace du réchauffement et de ses effets, le ferroviaire mise d’abord sur la surveillance. Des cartes des zones à risques sont étudiées.
La SNCF l’affirme : « Les changements climatiques sont en marche et leurs premiers effets sont déjà constatés sur le réseau ferré français. » Avec six plaies climatiques : la pluie et la neige ; les orages, susceptibles de provoquer des ruptures d’alimentation électrique et l’arrêt du système de signalisation ; le vent et les tempêtes qui peuvent conduire à des ruptures de caténaires et des superstructures ; les inondations et l’humidité qui « font peser un risque sur les remblais, les fondations, les digues et les équipements électriques » ; les températures extrêmes avec le risque de dilatation des rails, voire d’une rupture d’alimentation électrique ; enfin, les périodes de sécheresse et leurs conséquences sur les fondations en ligne et les ouvrages.
Pour anticiper les (gros) soucis à venir, SNCF Réseau a créé un groupe de travail sur l’adaptation au changement climatique.
Quatre études, dont une spécifiquement consacrée au Transilien, ont été conduites. Directeur de la Recherche et de l’Innovation au sein du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), Fabien Palhol insiste sur l’accent mis sur la surveillance du réseau. « Vous n’avez jamais eu de train emporté par des trombes d’eau. Les circulations s
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Publié le 13/03/2024
Publié le 21/06/2023