« On va pouvoir comparer les coûts de maintenance du privé avec ceux de la SNCF »
« J’étais au conseil d’administration de Réseau ferré de France quand on a pris la décision de lancer la LGV Tours – Bordeaux sous forme de concession. Je savais que c’est un pari très risqué. Mais il fonctionne quand les trafics sont suffisants. On n’avait évidemment pas prévu qu’entre-temps arriveraient BlaBlaCar et les cars Macron. De plus, depuis sept ou huit ans, les trafics du TGV plafonnent… Le risque trafic est peut-être plus grand que ce que l’on pensait. Mais à l’époque, c’était un choix politique de Nicolas Sarkozy qui pensait qu’en investissant dans les transports, on gagnerait de la croissance. Le secteur public ne pouvait pas lancer les quatre LGV en même temps. Or, en France, il y a la conjonction de deux phénomènes : les élus locaux demandent des TGV à cor et à cri et le prisme politique de la droite est sensible à ce discours. D’où le Snit [Schéma national d’infrastructures de transports, NDLR] voté à l’unanimité
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !