Si la SNCF, transporteur, juge la LGV SEA coûteuse, le montage ne lui a pas été complètement défavorable. Et elle s’est félicitée de l’énorme marché remporté par Inexia, alors sa filiale d’ingénierie ferroviaire, pour la ligne Tours - Bordeaux. Un contrat d’environ 400 millions d’euros pour la phase de construction, soit quatre fois le CA annuel que réalisait la société. En 2012, Inexia a été intégré dans Systra. Au bout du compte, entre les contrats remportés par Systra avant la fusion et ceux d’Inexia, le groupe est extrêmement présent dans SEA. Comme dit Jean-Claude Zabée, directeur adjoint France de Systra, la société a « été associée à tous les étages de la fusée ». Ce qui s’est traduit, en pointe, par 400 personnes sur le projet.
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