« Plus on a de data, plus on peut expliquer une situation »

Gérard Cambillau, délégué des Transports et de la Mobilité à Telecom - ParisTech, répond à Ville, Rail, et Transports sur le fonctionnement et l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine routier.

Ville, Rail & Transports. A quoi sert l’intelligence artificielle en matière de circulation ?

Gérard Cambillau. Son rôle, c’est la prédictibilité : prévoir les embouteillages, prévoir le temps qu’on va passer dans un trajet. Par exemple, actuellement, quand un accident survient, on ne sait pas dans combien de temps le trafic va reprendre.

Grâce à l’intelligence artificielle, il est possible de trouver des cas similaires et de prévoir, d’un point de vue statistique et probabiliste, la durée de l’embouteillage.

Pour arriver à ce prévisionnel, pour anticiper sur les conséquences d’un embouteillage, il faut mettre en commun les data provenant de sources diverses afin de construire une régularité prévisionnelle fiable. La loi d’orientation des mobilités (LOM) va dans ce sens.

VRT. Quelles sont les données disponibles aujourd’hui ?

G. C. Nous avons accès à différentes sources de données : les boucles électromagnétiques, les caméras, les systèmes qui permettent aux opérateurs d’infrastructures routières d’obtenir des informations sur le trafic…

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