Des lourdeurs
En plus de la question du financement, la dimension internationale du projet n’est pas la moindre des complexités. « La future liaison Lyon – Turin totalise 270 kilomètres de lignes nouvelles, dont 65 kilomètres pour la section italienne et 65 kilomètres également pour la section transfrontalière », rappelle Stéphane Guggino. Un découpage qui, bien évidemment, a des conséquences sur la mise en œuvre du projet.
Car chacun avance à son rythme. Ainsi en Italie le projet est resté bloqué pendant plus d’un an, lorsque le Mouvement Cinq Etoiles, opposé à sa réalisation, était aux affaires. La dynamique s’est cependant inversée depuis et 1 Md€ d’appel d’offres devrait être attribué dans les prochains mois sur le versant italien pour lancer les travaux sur le tunnel de base. L’Italie vient d’ailleurs de donner un formidable coup d’accélérateur à la réalisation de son programme, avec la signature d’une ordonnance autorisant RFI, l’équivalent transalpin de SNCF Réseau, à développer le projet du tronçon reliant Avigliana et le grand terminal logistique d’Orbassano près de Turin. Cette section de voies nouvelles comporte notamment un tunnel de 18 km et les travaux sur cette section devraient démarrer début 2023.
Avec la concrétisation de cette nouvelle étape, l’Italie met la pression sur la France. « Nous garantirons la mise en service de nos voies d’accès en même temps que le tunnel international, avec un modèle d’exploitation conforme aux standards européens », assurait ainsi Paolo Foietta, Chef de la délégation italienne à la Commission Intergouvernementale pour le Lyon – Turin,
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Publié le 04/07/2024